Aujourd’hui, 20 % des vignes de Cassaigne sont dédiées à l’Armagnac.
Avec un alambic très spécifique à cette eau-de-vie : l’alambic continu armagnacais. Il s’agit d’un appareil en cuivre pur, qui a été consacré par un brevet déposé en 1818 (par un poîlier d’Auch, Sieur Tuillière, sous le règne du Louis XVIII), puis adapté, modifié, amélioré par les distillateurs de la région. Il participe véritablement à la personnalité de l’Armagnac.
- À la sortie de l’alambic, l’eau-de-vie est incolore. À ce stade, l’Armagnac présente déjà d’une grande richesse aromatique, fruitée (prune, raisin) et souvent florale (fleur de vigne ou de tilleul).
L’extraction des composés tanniques et aromatiques de la pièce
L’évaporation d’une partie de l’eau-de-vie et la diminution du degré alcoolique.
L’évolution des arômes issus du bois et du vin par une lente oxydation de l’Armagnac au contact de l’oxygène de l’air à travers le fût.
La « part des anges », vous connaissez ?
C’est une façon poétique d’évoquer la diminution du degré alcoolique de l’Armagnac pendant son vieillissement en fûts, environ ½ degré par an.Au bout d’un certain nombre d’années, évalué par le maître de chai, qui peut aller de 50 ans environ, à plus encore, les eaux-de-vie sont transférées dans des dame-jeanne en verre. La qualité est à son apogée.